4 Décembre 2017
"Et moi je dis que le bonheur, c'est... Qu'il en faut peu, si peu pour être heureux!"
(dixit la nana/le mec qui finit son petit verre de blanc avec une grosse poignée de cacahuètes. Aucun doute, elle/il ne manque de rien, surtout que son voisin le ressert illico presto.)
Attendez, mais si elle/il ne manque de rien, comment peut-elle/il prétendre se contenter de peu? Serait-ce une petite, légère et minime contradiction? Oui... et Non! En effet, le sujet du bonheur n'est pas si évident (sauf en fin de soirée où tout s'éclaire avant que la révélation disparaisse tout aussi vite au réveil).
Pourquoi oui et non? Mettons-nous d'abord tous sur le même diapason, ou plutôt sur le même étage de la pyramide. Car on connaît tous la pyramide des besoins de Maslow. Bâtie en quelques nuits torrides (je rajoute un peu de storytelling) par Abraham Maslow dans l'Egypte antique dans les années 1940, elle hiérarchise les différents besoins de l'homme.
Quand les besoins de base ne sont pas satisfaits, genre pain ni noir ni blanc ni gris dans l'assiette, on ne se soucie pas du superflu (la couleur de la Porsche). Pour la plupart de ceux qui me lisent, l'assiette est bien remplie, et la tête couverte pas un toit plutôt cher à la location (un peu moins hors canton de Genève). Malheureusement la balance planétaire penche clairement de l'autre côté. Et comme c'est bientôt Noël, c'est le moment de partager les amis!! Par exemple à Genève pour les enfants: http://www.enfant-cadeau.ch/
Ceci dit, je vais plutôt traiter du côté garni de la force, car aujourd'hui la plénitude matérielle ne suffit clairement plus au bonheur.
La pyramide de Marshmallow date un peu, pourtant elle interpelle toujours. Tout simplement parce qu'elle aide à mettre en perspective et à évaluer sa propre situation. (Et ce qu'il faudrait améliorer pour atteindre ce fameux 7e ciel nous saute aux yeux.)
Je vous la remets ici - même s'il y a plus gai comme illustration. C'est une version vie personnelle/vie professionnelle, parce que le travail c'est la vie (ou en tout cas une grande partie de celle-ci, gloups!). Vous allez voir, vous allez forcément penser à votre propre cas en la lisant. Essayez plutôt:
(l'image de la pyramide vient d'ici: http://www.psychologuedutravail.com/psychologie-du-travail/la-pyramide-des-besoins-de-maslow/)
Alors, ça a marché? Vous avez fait un petit tour d'horizon de votre vie?
Pour ceux qui ont trouvé que c'était écrit trop petit, en résumé, la hiérarchie des besoins donne ceci:
Le Graal: les satisfaire les uns après les autres dans une inéluctable ascension vers le bonheur! En réalité, c'est un peu le mythe de Sisyphe. Parce que forcément, il y a toujours un (gros) grain de sable du désert qui nous irrite le pied et nous fait redescendre de quelques étages alors qu'on avait vaillamment grimpé. C'est d'ailleurs la principale critique vis-à-vis de cette catégorisation.
Ce que je trouve aussi intéressant, et là je quitte là toute source scientifique pour retourner à de la psychologie de haut niveau de comptoir, c'est que ces besoins fondamentaux doivent être satisfaits dans les faits mais aussi dans leur perception. Et c'est vraiment là qu'on touche au "Je suis censé être heureux, mais en fait non je suis super pas content." Oui, moi aussi ça m'a épaté le jour où je l'ai réalisé.
Exemple very simple : imaginons quelqu'un qui jouit de tout le confort physique, matériel et affectif (un job correct, une famille, un toit sur la tête, pas de problèmes majeurs de santé). Classe moyenne, et pourquoi pas moyenne-supérieure. En théorie, il devrait se situer méga haut dans l'échelle du bonheur ! Et bien, en réalité, il ne jouit peut-être pas du tout, parce que l'insécurité/anxiété (besoin 2 fondamental) lui gâche tout le plaisir. Cette personne va réellement souffrir, d'autant plus si elle a conscience qu'elle n'a aucune raison d'être angoissée. D'ailleurs, pour éviter de se sentir complètement à côté de la plaque, elle va le plus souvent essayer de valider ses angoisses en leur trouvant des causes valables. Ensuite, la nuit, le loup va les transformer en vrais problèmes. Et voilà!
Avouons-le, on est tous un peu comme ça, à un moment ou à un autre, dans un domaine ou dans un autre! On a tout ce qu'il faut, pourtant l'impression de manquer de quelque chose nous traque. Ou alors, on se sent confusément menacé, même si on vit dans un bunker valaisan ou dans un caisson stérile, comme feu MJ.
On serait pas un peu dingo dis? Quelque part cela tient sûrement à la nature humaine et à sa survie. Mais bon, quand on touche à l'excès irrationnel, ce n'est plus tellement adapté de se faire autant de mouron et ça s'apparente à de l'auto-flagellation.
Mais alors??? Comment faire????
Pour vous, j'ai mis au point une méthode aussi foldingue que ces troubles:
la Baloo Méthode!
Encore mieux que le Hygge et le Lagom réunis.
A découvrir très bientôt sur YOTR.
Je vous laisse mijoter quelques jours (^-^)
(en fait je suis encore en phase test et il y a des souris qui continuent à pleurer de temps en temps, surtout en périodes pré-menstruelles).
En attendant le prochain billet, si vous voulez commencer à vous détendre, je vous invite à regarder cette petite image typiquement Baloo. Parce qu'on a tous quelque chose de Baloo en nous et qu'il en faut peu, si peu pour être heureux!
Blogueuse décalée et dévouée aux "Parents mais pas seulement".
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